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Ani et Maxime en France!
21 février 2006

De Talheim à Berlin!

Talheim est loin de l’aéroport, environ deux heures. Il n’y a rien à voir sur la route, à part peut-être quelques paysages... L’autoroute passe entre des champs et des collines et on peut apercevoir des villages au loin.
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En passant, de l’autoroute, il y a pleins d’indications pour se rendre dans la ville de Ausfahrt (Owss-Fartt). Vous ne pouvez vraiment pas la rater.
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Avant de s’enfoncer dans la Forêt Noire profonde, on croise la ville de Neustadt (Noï-chtatt). C’est une ville construite plus basse que la route. Une église est construite en haut de la petite montagne au centre de la ville. En passant, Neustadt se traduirait par “Nouvelle (neu) ville (stadt)”
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Nous entrons ensuite dans la Forêt Noire. Le nom de cet endroit aurait deux origines. À cause du vert foncé des conifères, même en hiver, le paysage a l’air noir. En plus, dans une forêt de conifères bien dense, le soleil a de la difficulté à rejoindre le sol. Vous pouvez donc vous imaginez combien il peut faire sombre quand on marche dans celle-ci.
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Généralement, on roule dans les hautes montagnes. À un moment donné, nous avons redescendu dans une vallée. Pour descendre, il a fallu zigzaguer sur le flanc d’une montagne assez à pic. Il y avait des murs de pierres qui me rappelait une piste dans un jeu vidéo de course. Une fois dans la vallée, nous pouvions voir de petites maisons construites sur les pentes.
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Durant la traversée de la Forêt Noire, il s’est mis à pleuvoir. Pourtant, il faisait très beau jusqu’à maintenant. Les montagnes retiennent les nuages et il y a donc un micro-climat. Avec les gouttes de pluies qui s’accumulaient sur les vitres et les essuie-glaces qui fonctionnaient, je n’ai pas pu prendre de bonnes photos avant d’avoir quitté les montagnes. La première photo raisonnable fut cette grosse montagne, une des dernière de la Forêt Noire.
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Les montagnes devenaient de plus en plus loin de nous, alors que nous arrivions dans la vallée du Rhin. C’est beaucoup plus plat. Nous croisons seulement quelques petites buttes de temps en temps.
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Nous arrivons finalement en France, et nous mettons aussitôt notre bouche en cul-de-poule... héhé... Nous avons un escale à faire dans la ville de Mulhouse. Ani doit envoyer des dossiers en France et a besoin de deux choses: un mandat-poste et une enveloppe de retour pré-affranchie.

Mulhouse est une ville assez grande, probablement 100 000 habitants. Par contre, il semblerait qu’il y ait une grande partie de la population venant de diverses communautés ethniques. Nous avons croisés plusieurs personnes qui n’avaient vraiment pas l’air de Français.

Le bureau de poste fut un peu difficile à trouver. Une tendance fait que plusieurs “bureaux” disparaissent pour ne laisser place qu’à de simples guichets. Les vrais “bureaux” avec préposés sont plus rares.

C’est bien de ne pas avoir à se compliquer la langue pour communiquer. À part notre accent et un éventail de mots de vocabulaires différents, c’est assez facile de communiquer avec un monsieur poste. Ça ne veut pas dire que la transaction elle-même sera plus facile. Un mandat-poste de 8Euro coûte 6Euro de frais. Moi, j’appelle ça du vol, ça revient au double presque! Et une enveloppe pré-affranchie qui partira de la France pour se rendre au Canada a eu l’air de mélanger un peu le préposé. Au moins, il n’y a pas eu de problème. Seulement l’impression d’une facture qui a nécessité l’aide de la patronne...

Avant de repartir de Mulhouse pour aller à l’aéroport, Otto voulait arrêter au “Carrefour” pour acheter du fromage. Le Carrefour est une grande bâtisse, comme un centre d’achat. Sauf qu’il ne s’agit pas vraiment d’un centre d’achat. L’immense bâtiment abrite plutôt le plus gros supermarché que j’ai vu!
2006_02_20_carrefour

Pour vous donner une idée de sa taille, je peux vous parler des caisses pour payer qui s’alignent sur une bonne partie de sa longueur. Pour payer, vous n’avez qu’à vous présenter à une des 47 caisses! QUARANTE-SEPT! Ou encore, l’allée où on vend les yogourts, hé bien, ce n’est pas une allée mais plutôt DEUX allées. Et pas des petites allées comme à l’épicerie du coin... Non, on parle ici d’une longueur “Super C”. À mon avis, la superficie serait comparable à celle de DEUX Loblaws, auxquels on annexerait un Walmart. Ça peut vous donner une idée combien ça peut être long aller faire son épicerie...

Le père de Ani a acheté du fromage... Beaucoup de fromage. Tant qu’à en acheter, pourquoi ne pas en ramener pour toute la famille! Il a acheté un total de 4 meules. Mais c’est quand même une aubaine. Chacune coûtait environ 18Euro (25$CAN). Miam!

Il y a tout de même quelques petits magasins qui se retrouvent tout autour de ce méga-ultra-über-supermarché, dont de petits restaurants. Il était 17h et nous voulions manger avant d’arriver à l’aéroport. Mais le restaurant italien que nous avons vu ouvrait seulement à 18h... Encore une fois, nos estomacs sont victimes de différences culturelles...

Nous sommes partis vers l’aéroport de Mulhouse... qui n’est pas vraiment à Mulhouse! Il fallait rouler près de 20minutes sur l’autoroute avant de s’y rendre. Je comprends maintenant pourquoi j’avais eu de la difficulté à trouvé un train qui rejoignait Mulhouse à une ville près de chez Otto... C’est que les trains partent de l’aéroport et non de Mulhouse...

Le restaurant de l’aéroport n’est pas vraiment un restaurant. Pourtant, lorsque Otto est venu nous chercher, deux semaines plus tôt, il a consulté le menu et bu une bière. Aujourd’hui, la serveuse avait l’air mal prise quand nous lui avons demandé à manger... Que s’est-il passé en deux semaines? Certainement rien, puisque la serveuse nous a expliqué que le restaurant est en rénovation depuis un mois. Alors, pourquoi le père de Ani a vu un menu ainsi que des chefs cuisiniers? Il n’y a qu’un seul resto à l’aéroport... étrange...

Nous avons quand même pu manger des panninis (paninnis? paninis?). Comme nous finissions de manger notre dernière bouchée, vers 18h20, nous avons vu des chefs passer... Une madame a commencé à préparer un comptoir pour présenter des desserts. Qu’est-ce qui se passe? Avons-nous traversé dans l’univers parallèle où Otto avait vu un restaurant deux semaines plus tôt? Explications de la serveuses (avec accent français): “Mais ça monsieur, c’est pour le buffet du soir à 8euro”...  aaaahhhh bien sûr! C’est évident! C’est tellement évident que c’est pour cela qu’elle nous a pas offert d’attendre pour pouvoir manger raisonnablement... Et par raisonnablement, je veux aussi parler de prix. Un sandwich et un dessert a coûté environ 9Euro... Dire qu’il y avait un buffet pour 1Euro de moins... Au moins, la vue par la fenêtre était belle, avec le soleil qui se couchait...
2006_02_20_fenetre_aeroport

Le ventre relativement plein, nous sommes allés pour faire notre check-in (avez-vous déjà remarqué qu’en inversant seulement deux lettres, ça donne chicken?). Nous avons dit au revoir et merci à Otto et sommes allés au guichet de EasyJet pour s’enregistrer.

J’ai mis les valises sur le tapis roulant pour les faire peser. Roulement de tambour... 19.7 et 20.8! Excellent, nous ne dépassons pas la limite de 20kg! Oui mais le .8kilo de plus? c’est pas grave! excellent! Il ne nous restait plus qu’à aller attendre l’embarquement.

Pour se rendre jusqu’à notre gate, GATE 82, il fallait traverser du côté Suisse de l’aéroport (je vous ai dit qu’elle est construite sur la frontière France-Suisse?). Ensuite, il fallait prendre une série de corridor, un escalier qui ressemblait à un issue de secours ainsi qu’un long corridor sombre qui nous donnait l’impression que nous n’allions pas dans la bonne direction...
2006_02_20_tunnel_sombre

Au-bout de ce fameux corridor nous attendait l’air d’attente où nous allions attendre. C’est long attendre! Pendant que nous attendions, nous avons vu l’embarquement du vol précédent (pour Nice). Deux personnes se sont fait appeler, et j’ai pu entendre des préposées de EasyJet leur expliquer qu’il y avait eu du over-booking et que l’avion n’avait pas de place pour eux! C’est fou! Les deux pauvres passagers l’ont appris au moment de l’embarquement! Leurs bagages devaient déjà être dans l’avion! J’espère pour EasyJet que ça n’arrive pas trop souvent de devoir refuser des passagers... et j’espère surtout que ça ne nous arrivera pas!

Heureusement non! Et nous sommes même les sixièmes à embarquer dans l’avion. Ani a choisi les sièges complètement en avant... sauf que, petit problème, si je m’assois avec elle, je dois absolument ranger mon portable sur la tablette du dessus, avec pleins d’autres bagages. D’habitude, je le garde prêt de moi, en le déposant sous le siège en avant... mais là, il n’y en a pas de siège avant pour mettre mon portable en dessous! Pas question de m’en éloigner. Tant pis, je m’assois dans la deuxième rangée, derrière Ani. Nous avons été séparé pour la durée du vol... Au moins, nous avions chacun un hublot!

Il faisait nuit et il n’y avait que très peu de choses à voir dehors. Seulement les lumières des villes et villages qui passaient sous nous. Ça faisait toutes sortes de formes et de dessins. C’était comme l’inverse d’être au sol à regarder les étoiles...

Notre vol n’a pas eu de retard, et arriva même en avance à destination! Nous sommes débarqués et sommes allés attendre nos bagages. Ce moment est celui qui m’énerve vraiment le plus! J’ai toujours peur que mes valises aient été mises dans le mauvais avion... Et là, c’était long... trop long... je m’inquiétais de plus en plus.... pour rien. Nos deux valises arrivèrent sans problème sur le petit tapis roulant. Excellent... allons prendre un taxi maintenant...

L’aéroport de Berlin-Schönefeld n’est pas vraiment à Berlin... Comme celui de Mulhouse, c’est de la fausse représentation! Le transport en commun nous aurait pris peut-être trop de temps et nous ne voulions pas arriver trop tard chez Mélanie et Mathieu pour prendre la clé. C’est pourquoi nous nous sommes payés le gros luxe d’un taxi.

Le chauffeur était bien gentil. Son taxi, doté d’un GPS et d’un système de navigation sophistiqué, permet de se rendre à destination sans erreur. C’est beau la technologie! La trajet fut assez rapide et nous sommes arrivés chez Mélanie un peu avant 23h! Elle était surprise de m’entendre sonner chez elle aussi tôt! Elle m’a remis les clés et je suis rapidement retourné au taxi qui attendait. Nous avons encore quelques coins de rues à faire pour se rendre à l’appartement de Pierre-Luc.

Nous sommes finalement arrivés “chez nous” un peu après 23h. Après une longue journée de voiture, quelques heures d’attentes à l’aéroport, un vol rapide et un trajet de taxi pour 23Euro, nous pouvons enfin dire que nous sommes de retour à Berlin!

...en passant, quand j'ai parlé des indications pour la ville de Ausfahrt, je n'étais pas sérieux. "Ausfahrt" signifie tout simplement "sortie"... héhé!

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