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Ani et Maxime en France!
28 février 2006

Changement de ville encore!

En route vers Paris! Nous avions optimisé les choses de Ani pour s’assurer que sa valise ne dépasse pas le 20kg pour EasyJet. Son sac-à-dos était toutefois très lourd, lourd pour que même un gars (genre moi!) trouve pas ça facile d’avoir ça sur le dos...

Pour se rendre à l’aéroport Schönefeld, il fallait prendre un U-Bahn suivi d’un autobus. Le trajet n’est pas très long, et aucun contrôleur ne passa vérifié nos billets. Une chance, puisque nous nous sommes rendus compte en descendant de l’autobus une fois à l’aéroport que Schönefled est situé dans une autre zone tarifaire... Oups!

Fidèles à nos habitudes, nous étions encore TROP en avance... Au moins, ça nous a permis de manger le petit lunch qu’on avait emporté. Pendant que nous mangions tranquillement sur un banc, une madame assise à côté de nous a dit: “Vous parlez français!”. C’était une parisienne qui prenait le même vol que nous. Nous avons jasé un peu et elle nous a fait quelques recommandations d’endroits à visiter et de façon de se déplacer à Paris. Ani lui a remis sa carte d’affaire et la madame a même dit qu’elle enverrait un courriel avec d’autres suggestions. Super gentille!

L’enregistrement (chek-in pour les intimes) pour EasyJet se fait d’une façon beaucoup plus simple à Schönefeld. Il ne suffit que d’entrer son numéro de réservation dans un petit guichet électronique et celui-ci imprime la carte d’embarquement ainsi que l’étiquette d’identification des bagages. Il ne reste plus qu’à se présenter au comptoir et remettre nos valises. C’est très facile! (pour ceux qui n’ont pas peur de la technologie évidemment)


Une autre chose différente à l’aéroport Schönefeld, c’est qu’on ne nous indique pas au moment de l’enregistrement à quel Gate nous devons aller. Il faut attendre seulement quelques minutes avant l’embarquement pour que le numéro de gate s’affiche sur des écrans. C’est pas une mauvaise idée, mais pour Ani et moi cela signifiait encore de l’attente. Attendre avant le check-in, attendre avant de connaître notre gate et attendre un peu avant l’embarquement. ZZZzzz

Dans l’avion, la parisienne que nous avions rencontrée est venue s’asseoir à côté de nous. Elle nous a encore donné quelques suggestions d’endroits à visiter et de trucs à voir. Le vol a été court et l’avion est atterri à Paris à 21h40, soit vingt minutes avant le 22h prévu.

Après avoir repris nos bagages, nous avons dit au revoir à la madame et nous nous sommes dirigés vers le comptoir d’informations du réseau de transport parisien. Il y a beaucoup de possibilités. Notre hôtel est situé près de la station “République” (un peu à l’est du centre de Paris). En taxi, ça nous coûterait probablement plus de 30Euro... c’est beaucoup. Une option rapide à 9,05Euro consiste à prendre le RER (train rapide) suivit du métro. L’option la plus économique (mais moins rapide) serait de prendre le bus au lieu du RER pour 7,40Euro.

Par contre, nous restons à Paris pour cinq jours. Nous ne faisons pas qu’une seule balade en métro... Il nous faut une passe. Ce que nous avons donc fait c’est de prendre seulement un bus jusqu’au métro (5,80Euro) où nous achetons ensuite une passe hebdomadaire. Beaucoup mieux!

La passe hebdomadaire coûte 15,70Euro (22$CAN). Par contre, ça fonctionne avec la “carte orange” qui est gratuite mais nécessite une photo. Il faudra donc faire un petit tour dans un photomaton! Cette passe de semaine n’est pas vraiment une “passe”. Il s’agit plutôt d’un billet à usage multiple. Quand on y pense, ça ne change pas grand chose. C’est juste qu’en montréalais que je suis, insérer un billet au complet dans un tourniquer au lieu de seulement glisser une passe, je trouve pas ça normal! héhé!

J’avais hâte d’arriver à l’hôtel et il faisait noir, alors je n’étais pas aussi attentif à l’environnement. La seule chose que j’ai remarquée pour l’instant est que pendant le trajet en métro, alors que nous étions sur une voie extérieure surélevée, je trouvais que ça ressemblait à Berlin. J’avais même l’impression d’être sur la voie de U2, le métro longeant Schönhauser Allee où nous avions habité, dans Prenzlauer Berg, il y a deux ans. Comme je dis, il faisait noir, alors il faudra attendre le jour pour se faire une vraie opinion.

Notre hôtel, “Absolute Paris”,  n’est pas trop loin du métro (mais pas trop proche non plus). Nous sommes arrivés à 23h30. Notre réservation par internet avait bien fonctionnée et une chambre nous attendait au quatrième étage. Nous n’avons pas trop perdu de temps et sommes montés nous coucher! Demain, nous profiterons finalement de Paris!

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