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Ani et Maxime en France!
12 mars 2006

Qui connaît Mustafa Tchokay?

Avant de rencontrer l’écrivaine et historienne Bachit Sadykova présente au centre d’art, je ne connaissais pas ce Mustafa Tchokay.
Connaissez-vous le Turkestan?

C’est à côté de la Turquie?
Non, pas vraiment! C’est près de la Chine, la Mongolie et la Russie.
Les pays de l’est de l’Europe que nous n’enttendons jamais parler!
Leur langue qui ressemble à un mélange de russe et de turque.
Bien
que nous apprenons généralement l’histoire de l’Amérique, de la France
et Allemagne, je tiens à vous parler de l’histoire de Monsieur Tchokay.
Car ma prochaine toile sera sur ce sujet.

Imaginez-vous un peuple
qui voulait du changement, retrouver leur identité, leur nationalité,
une nation qui voulait l’indépendance de leur pays. Comme nous, avec le
Québec.
Mustafa a été le Premier ministre de l’autonomie du Turkestan
durant 64 jours (déc.1917-janvi-1918). Il avait même des pays qui
reconnaissaient le nouveau territoire.

Pourquoi seulement 64 jours?
L’Armée Rouge (les Russes) a bombardé la capitale Kokand là ou les politiciens se réunissaient.
Les Russes ne voulant pas perdre leur bonne partie de cette colonie et aussi perdre le coton de ce pays.
Des
millions de gens ont été obligés d’immigrer en Europe. Dont, Monsieur
Tchokay à Nogent sur Marne en France à 45 minutes du centre d’art à
Marnay-sur Seine où je suis.

Mustafa et plusieurs autres
politiciens des autres régions de la Russie décidèrent de faire une
revue qui parlerait de politique, par exemple: anti-bolchévique,
anti-Staline, anti-nazie mais aussi de leur pays. Il parlait facilement
8 langues, il avait donc la chance de transmettre dans plusieurs
journaux et revues des informations pour que les lecteurs soient au
courant de la situation. Les agents du KGB ont tout interdit les écrits
de Mustafa Tchokay. La liberté d’expression n’avait pas sa place.

Sa mort n'est toujours pas élucidée, les gens disent qu’il a été empoissonné car il refusait d’aider les nazies.
Un triste destin qu’il n’a pu échapper.
Pour cet homme, le nationalisme était  une force motrice dans la lutte pour une indépendance démocratique.

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