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Ani et Maxime en France!
17 mars 2006

J’ai fini par l’attraper le directeur du Camac!

J’ai fini par l’attraper le directeur du Camac! Ani ouvrira son atelier la semaine prochaine et il y a des invitations à préparer, des affiches à faire, un communiqué de presse à composer... Jean-Yves n’étant pratiquement jamais là, je n’avais commencé à lui parler de tout ça seulement mercredi après-midi. Il est assez occupé, alors je n’ai pas pu tout régler en une seule brève conversation. Quand je suis retourner le voir pour poursuivre, il était déjà parti. Je l’attendais donc aujourd’hui...

J’ai attendu longtemps! Il est arrivé seulement en fin d’après-midi aujourd’hui. Je lui avait collé un message sur la poignée de sa porte disant que je devais lui parler absolument, c’était urgent.

Malgré l’urgence, il n’est pas venu me voir dès qu’il a vu mon message. C’est moi qui a dû le chasser. Armé de mon filet à directeur, j’ai traversé les dédales du Camac jusqu’à son antre. La grotte était vide. Mon odorat aiguisé détecta toutefois son odeur dans les environs. Je prépara donc une embuscade et réussie à l’attraper à la sortie de la cuisine.

Nous avons déterminé l’horaire exact de l’atelier ouvert et discuté un peu des documents à préparer. Il m’a dit qu’il allait travailler là-dessus ce soir. C’était mieux, puisque nous devons envoyer les invitations une semaine à l’avance, et la date de tombée pour un journal est demain... Bref, pas le temps de niaiser!

Après souper, il n’avait pas encore rien de fait. Je lui ai demandé si je devais retourner le voir plus tard. Il a répondu: “Ça dépend de l’heure que tu vas au lit.”  Tard. Je peux passer la nuit debout si c’est ce que ça prend pour qu’on ne soit pas en retard... mais j’ai pas dit ça.

À 22h, je suis encore allé le voir pour savoir si tout était sous contrôle. “Oui, je travaille présentement le texte.” À plus tard alors...

23h15, je retourne encore à son bureau. L’invitation est prête et il me la montre. C’est bien mais il n’y a pas de site web de Ani, seulement celui du camac. En poussant un peu, j’ai réussi à lui faire mettre à jour le site du camac (oui-oui!) avec une description de Ani et un lien vers son site! Wow! Mais il restait encore le communiqué à écrire...

Je ne sais pas à quel heure il a terminé, mais le texte a été fait. Son titre: “Bienvenue à Dyslexiland” nous a surpris et nous lui demanderons de le changer par “Bienvenue au Pays de la Dyslexie”.

La quantité d’effort qu’il faut fournir pour obtenir quelque chose ici me surprend vraiment. Ce fut toute une lutte pour obtenir quelque chose dont il a été question deux mois plus tôt. C’est pas drôle...

Voici donc ce que ça donne! En passant, vous êtes tous invités!

bouffe: Poulet
météo: environ 10̊C, soleil et nuages




2006_03_16_ani_muller_atelier_ouvert_24_au_26_mars_2006


COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Ani Müller
Bienvenue au Pays de la Dyslexie.

Née en 1979 à Montréal, Ani Müller est vite tombée en peinture comme on tombe en amour chez nos lointains cousins. Elle fait ses premières toiles à 8 ans et décide de se servir de son art pour parler de ses difficultés. Ani souffre en effet de dyslexie. Plus jeune, elle dit s'être sentie jugée, méprisée, incomprise et différente des autres. Ses oeuvres reflètent ses expériences ainsi que sa vision du monde. Puisqu’elle se sentait perçue comme une créature étrange, elle crée de nouveaux personnages fragmentés et inversés. Par ces images réinventées, elle livre ses états d’âmes: tristesse, espoir et volonté de s'affirmer.
Ani utilise principalement la technique d’intégration photo-peinture. En s’appropriant un portrait choisi dans une revue, une publicité ou une photo, elle intervient afin d’en modifier l’idéologie première.  Elle redéfinit le corps humain ainsi que les portraits. Les mouvements énergiques de ses coups de pinceaux et les empâtements prononcés sont des éléments qui se retrouvent dans ses oeuvres. Elle crée un pays, la Dyslexie, avec ses habitants et leur langage, où les inversions, les imperfections, l’inattention et les différences sont admises. Ce  contexte tente de faire ressentir les émotions vécus par les dyslexiques. À Marnay-sur-Seine, elle a voulu établir un dialogue avec les personnes qu'elle a pu rencontrer. En évoquant leurs expériences négatives, elle a ensuite créé des portraits de chacun pour démontrer qu'une difficulté émotionnelle ou physique peut être transformée en une chose positive et non plus en obstacle.
Ani Müller vous invite à découvrir son monde et ses oeuvres vendredi 24 mars au camac de Marnay-sur-Seine de 18h00 à 20h00 ainsi que samedi 25 et dimanche 26 mars de 14h00 à 18h00. www.animuller.com


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