À Troyes, on y va! héhé... C’est un jeu de mots
À Troyes, on y va! héhé... C’est un jeu de mots facile, je sais... N’empêche que c’est vrai que nous sommes encore allés dans cette ancienne ville aujourd’hui. Cette fois, plutôt que d’être guider par un guide, c’est JR qui nous guidera. Nous sommes partis à 9h ce matin, et Tulu nous a accompagné.
Pour s’y rendre, nous n’avons pas pris l’autoroute. Nous avons roulé sur des petites routes secondaires parce que le paysage est plus beau et ça donne des choses à voir.
Mais des choses à voir, il y en a beaucoup à Troyes aussi. Nous avons visiter la vieille ville (genre années 1500) et ensuite la plus vieille ville (genre pas mal plus vieux que 1500...). Les buildings sont toujours aussi “de travers”. Les rues dans lesquelles nous passons semblent sorties tout droit d’un dessin animé. Les lignes ne sont pas vraiment droites, les couleurs et les contrastes sont vifs et les textures sont inhabituelles.
Par chez nous, on se plaint quand la porte ferme un peu mal ou quand les murs ont travaillés... On virerait fou à habiter là... Imaginez si la porte d’entrée de votre maison était aussi droite que celle-ci:
Et il n’y pas de place dans ces rues étroites pour installer des lampadaires... C’est des “lanternes” suspendues. On peut s’imaginer qu’avant l’électricité, il y avait quelqu’un qui devait passer pour les allumer...
Les églises sont vieilles aussi. Il y a une vieille cathédrale dont l’architecture ressemble beaucoup à Notre-Dame de Paris.
Après s’être arrêtés pour manger un peu, nous avons terminer notre visite de Troyes et sommes repartis en voiture. Ce n’était pas pour revenir au Camac. La prochaine destination est la ville “Essoyes” (prononcer èssoi et non éssoyèss).
Nous avons encore rouler sur de petites routes secondaires. Nous avons pris la route touristique du champagne. Sur cette route, les petits villages affichent “Champagne” par-ici ou “champagne” par-là... Les principaux fabricants de ce petit vin mousseux sont ici! Tout était malheureusement fermé alors nous ne pouvions pas visiter. De toute façon, ce n’était pas notre destination.
Vers 15h30, nous arrivions enfin à Essoyes. Premier arrêt, le cimetière. Ani et Tulu sont allés voir la tombe d’un certain Pierre. Pierre-Auguste quelque-chose.
Auguste Renoir est un important peintre impressionniste. Ce n’est pas le peintre préféré de Ani ou de Tulu, mais c’est quand même intéressant d’avoir la chance de voir son atelier:
Ou sa maison:
Et de rapporter de petites photos-souvenirs:
Ce peintre a un jour dit une belle phrase: (en fait c’est quatre phrases...)
“Les artistes existent.
On ne sait pas les trouver.
Un artiste ne peut rien si celui qui le fait produire est un aveugle...
C’est l’oeil du jouisseur que je veux ouvrir.”
—Pierre-Auguste Renoir
La route du retour fut longue. Ani et Tulu se sont presque endormies. Le décor les tenaient toutefois bien éveillées. Les vignobles de Champagne s’étendaient de chaque côté de nous. C’est beau, mais ça doit l’être encore plus en été...
Comme je le disais, la route du retour fut longue. JR a même eu besoin de faire un arrêt-pipi. Les haltes routières ne sont toutefois pas aussi modernes que par chez-nous... C’est comme juste un gros évier mis au niveau du plancher... Cliquer ici pour l’odeur.
Durant cette longue balade, j’ai remarqué plusieurs abréviations utilisées sur les panneaux. Sur le coup, je ne comprenais pas trop. Pourtant, c’est si simple:
-CCal = centre commercial
-DTion = direction
-S/ = sur
J’ai aussi vu une ville qui s’appelle “Bouilly”. Je me demande s’il fait chaud là, ou si les résidentes s’appelle des Bouilloires... héhé...
bouffe: restants (boeuf, gratin de courgettes, salade de carottes)
météo: environ 7̊C, soleil et vent