Catastrophe EasyJet, mise à jour: Jean-Yves est
Catastrophe EasyJet, mise à jour:
Jean-Yves est arrivé en milieu de journée et j'ai pu lui réemprunter
son teléphone. La madame qui m'a répondu était la même que hier! Elle a
dit: "Je vous reconnais, vous êtes le canadien." Ouin, c'est
ça... canadien...
Nous avons donc poursuivi où nous étions
rendus. C'est à dire confirmer le vol qui devait remplacer celui
Paris-Barcelone. Elle a ensuite écrit une note dans le dossier
expliquant pourquoi elle ne me chargeait pas de frais d'administration.
J'ai l'impression que je suis pas le premier qui se fait donner un vol
Paris-Barcelone! Par contre, ça m'a coûté un 8Euro supplémentaire
puisque le vol était plus cher aujourd'hui. Mais 8Euro seulement, c'est
des pinottes... Paris-Barcelone pour 2 coûtait 120Euro...
Je me
suis rendu compte que parmi les photos du Camac, j'avais surtout des
photos du bâtiment avec la tour. L'autre section, celle où se trouve le
bureau du directeur, la chambre de Yuka, la cuisine et la salle à
manger, je ne l'avais pas encore vraiment montrée. Peut-être est-ce
parce que ce n'est pas aussi charmant que le reste...
Ani
a continué de peindre. Je pourrais presque dire "terminé de peindre".
La toile de Yuka est finie, celle de Manju (un dyptique) ne manque que
son vernis, celle de Alan ne manque que quelques coups de pinceaux, et
trois autres petites toiles sur carton (complétées) traînent sur le
plancher de l'atelier... Elle travaille fort!
Pendant
le souper, nous avons des conversations tout aussi sérieuses que
d'habitude, c'est-à-dire pas sérieuses du tout... Par exemple, ce soir
nous avons parlé de l'utilisation de l'expression "faire un numéro 2".
Cette expression ne se retrouve pas en France, semble-t-il. Par contre,
en Irlande, ça serait cette expression qui serait enseignée aux
enfants, en plus de "numéro 1" et du "numéro 3". Je ne savais
même pas qu'on pouvait utiliser ce "number three"... C'est fou ce qu'on
apprend! La conversation a pris une tangente vers les toilettes
publiques, nous apprenant que les Japonais sont très avancés de
ce côté. Certaines toilettes offrent une multitudes d'options. Un
clavier permet d'engager l'option "bidet", qui envoie un jet d'eau.
D'autres boutons permettent d'ajuster ce jet selon ses préférences:
température, orientation, forme du jet. De plus, un petit séchoir nous
sèche ensuite et encore là, plusieurs réglages sont offerts! Ils sont
fous! héhé!
La mère de Ani nous a fait parvenir du sucre à la
crème, que nous avons fait goûter aux autres. La première réaction a
été la même pour tous: "Ouah! c'est sucré!". Jean-Yves a bien aimé (et
en a repris), Manju a aussi bien aimé et a préféré faire la vaisselle
pour pouvoir mieux savourer ensuite, Alan a trouvé très bon et se
demandait si ça aurait goûté meilleure avec du sirop d'érable (ben oui!) et
Yuka aussi a bien aimé même si elle ne prenait que de petites bouchées
à la fois! Un succès!